Offre de paix aussitôt rejetée par Israel (IDÉES LCBC)
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Les pays arabes se sont finalement mis d'accord, hier, sur une offre de paix aussitôt rejetée par Israël. Un plan de paix aux forceps.Surmontant les divergences du premier jour, les États de la Ligue arabe ont adopté la proposition saoudienne de paix. Mais à la suite de l'attentat de Netanya, l'un des plus meurtriers de la dernière période, la situation s'aggrave dangereusement sur le terrain, avec des menaces de représailles militaires israéliennes de grande envergure. [...]absence remarquée du roi Abdallah II de Jordanie, du président égyptien Hosni Moubarak et, pour des raisons différentes, du président de l'Autorité palestinienne, Yasser Arafat.[...]L'initiative saoudienne a cependant été adoptée à l'unanimité. Ce qui a permis au ministre saoudien des Affaires étrangères, l'émir Fayçal, de déclarer que ce sommet était ' historique, l'un des plus réussis dans l'histoire de la Ligue arabe '. Une fois ce satisfecit rendu, que reste-t-il ? L'idée majeure est basée sur les différentes résolutions du Conseil de sécurité de l'ONU (sans toutefois que la dernière, la résolution 1397, ne soit mentionnée, sans doute à cause de l'abstention syrienne lors de son vote à New York), notamment les 242 et 338 sur le retrait total des territoires arabes occupés par Israël, les résolutions de la conférence de Madrid de 1991 et le principe de ' la terre contre la paix ' avec, en corollaire, la création d'un État palestinien indépendant avec Jérusalem-Est comme capitale, dans le cadre des frontières prévalant avant le 4 juin 1967. Sur la question des réfugiés - pierre d'achoppement entre les pays concernés -, le nouveau plan de paix parle ' d'arriver à une solution juste, conforme à la résolution 194 '. Selon le texte adopté, si Israël revoit sa politique dans ce sens, alors les pays arabes ' déclareront terminé le conflit israélo-arabe, et un accord pourra commencer à être élaboré et aboutir à des relations normales '. En attendant, le sommet semble avoir adopté une partie des propositions syriennes, en particulier la réactivation du boycottage d'Israël et le refus d'instaurer de quelconques relations avec Tel Aviv jusqu'à la signature d'un éventuel accord. Mais quid de la Jordanie et de l'Égypte, qui ont signé un traité de paix avec Israël ? Considéré par les ministres arabes des Affaires étrangères comme ' très important ', le problème des réfugiés a plus été traité par un consensus minimum, voire vague. ' Il est indispensable de trouver une solution juste et équitable ', a souligné le ministre libanais en ajoutant qu'il convient de trouver ' un règlement juste mais qui ne sera pas imposé '. Trouver une solution donc mais, précision d'importance inscrite dans le texte sous la pression du Liban, il est ' garanti le refus de toute forme d'implantation palestinienne '. En clair, si la Jordanie a accueilli des milliers de Palestiniens et leur a même fourni une nationalité, ce n'est pas le cas du Liban, dont la Constitution interdit toute implantation. [...]Les États-Unis sont toujours hésitants, ce qui ne permet pas de mettre un terme aux exactions israéliennes. ' Quant au rôle de l'Union européenne, il pourrait être très utile ' pour aider à entamer des négociations après la déclaration d'indépendance d'un État palestinien '. Pour lui, ' la poursuite du siège prouve qu'Israël veut imposer sa propre solution au conflit. Mais le peuple palestinien est devenu l'armée palestinienne '. Comme l'avait fait Yasser Arafat la veille, le chef de la délégation palestinienne a estimé que ' l'initiative saoudienne est positive, c'est maintenant l'initiative des Arabes '. Cette ' initiative claire et franche ', ainsi que l'a définie l'émir Fayçal d'Arabie saoudite, maintenant plan de paix arabe, va subir sa première épreuve avec l'évolution de la situation dans les territoires palestiniens. La Ligue arabe a insisté sur le caractère global de ce plan. ' L'équation est claire, a déclaré le ministre saoudien. Israël doit répondre aux deux revendications : retrait et création d'un État palestinien. On ne peut choisir des parties de l'initiative. Nous attendons une réaction favorable d'Israël. Mais si Israël refuse, ce sera un retour au cycle de la violence. On ira vers le précipice et l'instabilité continuera dans la région. ' Interrogé sur sa réaction suite à l'attentat de Netanya, la veille, il a estimé que ' L'effusion de sang doit cesser. Le peuple israélien a le droit de vivre en paix. Mais il y a des Palestiniens qui meurent aussi chaque jour. Où est la fin ? Le sang appelle le sang. La paix ne vient pas des armes mais des cours et des esprits. ' Amr Moussa, secrétaire général de la Ligue arabe, s'est voulu optimiste en faisant remarquer que les États-Unis ' avaient apporté leur soutien à cette initiative. Donc, si c'est aussi le cas des pays arabes, ils nous soutiendront. Nous espérons pouvoir travailler ensemble afin d'arriver à une paix juste et globale '. Un optimisme qui contraste avec la situation sur le terrain. Quelques minutes après la clôture du sommet de Beyrouth, Israël annonçait en effet que le plan de paix proposé était ' inacceptable '. Pour sa part, le président de l'Autorité palestinienne a fait savoir qu'il craignait pour sa vie. Tous les ressortissants étrangers ont été priés de quitter Ramallah. Hier soir, les Palestiniens attendaient dans l'angoisse l'offensive israélienne. Celle-ci risque d'autant plus d'être meurtrière qu'elle va se dérouler dans une espèce d'huis clos, Israël ayant fermé toutes ses frontières.
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2005-01-01 00:00:00
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